Lundi matin, nous devons repartir en direction de Vitoria, afin de facilité le retour de nos deux hommes qui nous ont accompagnés, nous prenons le bus. Il faut savoir qu’ici au Brésil, les gens voyagent très souvent en bus ce qui fait que nous n’avons pas de problème pour trouver deux places dans un bus qui vient de Sao Paulo et qui va en direction de l’océan.

Confortablement installé, nous profitons d’un dernier coup d’œil sur cette région Le voyage de 3h30 qui était prévu, se transforme en un voyage de 5 heures, il y a des bouchons ! Eh oui, pas seulement à Genève.

La traversée de deux villes se fait au ralenti.

Une fois arrivés, nous rencontrons le Pasteur Stenio qui nous montre son projet dans un quartier pauvre de la ville. C’est un projet avec la scolarisation de 180 enfants. Nous pouvons aussi y laisser nos robinets.

En conclusion:

Nous avons fait moins de visite que prévu, mais nous avons préféré prendre du temps avec les personnes et nous avons dû nous adapter.

Nous avons plusieurs personnes qui sont partantes pour la promotion de notre robinet.

Une fois encore je constate qu’il est très difficile de faire de l’aide humanitaire, car:

Aider, oui mais ne pas rendre les personnes dépendantes.

Aider oui, mais pouvoir responsabiliser les personnes.

Aider oui, mais avoir des relais sur place pour la suite.

Aider oui, mais savoir aussi écouter son coeur.

Je vous souhaite à tous de belles fêtes et que nous puissions continuer d’aider en écoutant notre coeur.

Affectueusement