Nous connaissons cette phrase « Avril ne te découvre pas d’un fil, mais en mai fait ce qu’il
Dimanche, nous sommes arrivées tard à Yaoundé, en arrivant sur sol camerounais, nous avons dû passer divers contrôles, prise de température, désinfection des bagages, heureusement pas pour nos sacs à dos. Puis test rapide, afin de garantir que nous étions sans problème (il ne faut pas oublier que nous avions fait le test au Sénégal 48 heures avant).

Mon propos pour ce post, n’est pas de vouloir semer la discorde dans cette situation de pandémie, mais je me pose bien des questions concernant l’ensemble des mesures prises par chaque pays. J’ai l’impression, pour ne pas dire la certitude que chacun veut tirer la couverture de son côté. Il me semble qu’il serait bien plus sage de se mettre une fois toute autour de la table afin de pouvoir avoir tous ensemble une politique identique pour mener à bien cette course contre la propagation du virus.

Nous avons passé la première nuit à Yaoundé. Le contraste entre les deux pays que nous visitons est énorme. Sénégal pays arides, sec et imposition du couvre-feu.

Le Cameroun, pays humide, végétation importante, une vie nocturne qui bat son plein.

Le lendemain, Alphonsine la trésorière et François membre du comité de l’association avec qui nous sommes partenaires, sont venus nous chercher afin de descendre à Mbalmayo.

Cameroun 1Cameroun 1
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Nous sommes logées chez Maman Odile présidente de l’association , nous sommes dorlotées.

Après avoir pris nos quartiers, mis en place le programme de la semaine, pris diverses informations, mangé un bon repas, je vais me coucher après une bonne douche.

Lundi 7 heures du matin, nous devons être prêtes et nous le sommes, mais nous devons attendre, plusieurs problèmes surgissent et il nous faut et faudra bien de la patience, bref nous finissons par partir.

En cours de route, nous embarquons le délégué de la jeunese, et le commissaire spécial qui vont nous accompagner pendant ces trois jours. Leur présence est précieuse afin de nous permettre de visiter les écoles dans les communautés et villages où nous allons passer. Ils sont là pour garantir notre sécurité. Et nous en avons eut besoin !

Il faut aussi savoir que dans cette région, iln’est pas courant pour certaines personnes de voir deux dames blanches. Impossible de passer inaperçue

Cameroun 1Cameroun 1
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En trois jours, nous avons déposés 25 postes de lavage dans les écoles. Nous avons à chaque endroit donné des explications et fait la démonstration. Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres sur des pistes de terre. Nous avons énormément transpiré, dégouliné serait plus juste.

Le soir, nous étions recouvertes de poussière et un peu fatiguées.

Nous avons aussi rencontré, l’ensemble des autorités, de la ville la maire, du département le préfet, le sous-préfet , du scolaire la direction et l’inspecteur, la délégation de la jeunesse, des sports, la police, le commandant du secteur.

Ce fut une expérience très riches pour nous dans un contexte assez difficile.

La fin de la semaine s’annonce plus calme. Nous serons de retour lundi 15 février en Suisse, en ayant passé notre quatrième test Covid et celui-ci ne sera gratuit!