Nous connaissons toute cette phrase « Avril ne te découvre pas d’un fil, mais en mai fait ce qu’il te plait »

Eh bien cette année cela ne sera pas possible ! Nous vivons un mois de mai « semi-confiné. Alors, j’aimerais partager, quelques pensées un peu en vrac avec vous.

Je me pose des questions, comme vous tous j’imagine !

Mon propos, n’est pas de critiquer, contredire, mais juste quelques réflexions qui me viennent après tout ce que nous entendons.

En mai, fait ce qu’il te plaîtEn mai, fait ce qu’il te plaîtEn mai, fait ce qu’il te plaît
Je me rends compte que le confinement pose beaucoup de problèmes. Je constate, que chez bien des personnes le manque de contact avec la famille, avec les amis est un élément de mise à l’écart trop important et cela finit par être destructeur.

« C’est comme vivre un deuil » me disait une voisine, « alors il me faut tenir et garder l’espoir que je vais revoir mes petits-enfants »

« C’est me punir pour quelque chose dont je n’y peux rien »me disait une autre voisine.

On le sait, le manque de relations fini par tuer certaines personnes et c’est donc une nouvelle catastrophe qui se prépare, mais celle-ci ne sera pas comptabilisée dans COVI-19. C’est ce qui s’appelle les dégâts collatéraux et il va y en avoir beaucoup.

Je constate aussi que le confinement a créé une méfiance entre les personnes, une méfiance qui est époustouflante, ahurissante ! La personne en face de moi, devient un monstre qui peut me tuer ! je dois donc par conséquent m’en méfier comme de la peste !

Il me semble qu’en pratiquant des tests en grande quantité et en isolant que les personnes malades, nous aurions pu éviter d’en arriver là, non mon voisin n’est pas forcément « un tueur. »

En mai, fait ce qu’il te plaîtEn mai, fait ce qu’il te plaîtEn mai, fait ce qu’il te plaît
Ce qui prime absolument, ce sont les gestes barrières, le lavage des mains au savon et le respect de la distance entre nous.

Je trouve aussi impressionnant le commerce qui s’est mis en place autour des masques et des désinfectants pour les mains. Les prix ont littéralement explosé, ce qui n’est pas correct à mon avis.

Je trouve aussi détestable les nouvelles négatives que donnent les journaux, que peu de positif et pourtant il y a bien plus de personnes guérie qui de mort. Certes, la mort est dramatique, mais cela installe un climat de peur dans la population et une fois que tout le monde vit sous la peur, on pourra en faire ce que l’on veut de cette population !

Je lisais dans le journal de la Migros, certaines réactions

Pour l’Afrique le dilemme est « mourir du covid-19 ou mourir de faim !
Et là à mon avis les pays du nord, nous avons une responsabilité, envers le sud, mais là c’est un autre débat

Il faudra tout faire pour que ce virus n’élargisse encore plus nos fractures sociales
Malheureusement si au début, on nous parlait d’une certaine égalité, aujourd’hui le constat est sans appel, le fossé entre riche et pauvre devient de plus en plus grand.

J’apprécie davantage le moment présent
Oui, il a fallu en arriver là, pour se rendre compte qu’il y a des choses bien plus importantes que la course folle à la performance qui nous envahissait

Le pire serait de reprendre le cours normal de la vie sans tirer les leçons de cette épreuve.
Là, je parle pour moi, j’espère ne pas devenir une auditrice oublieuse

En mai, fait ce qu’il te plaîtEn mai, fait ce qu’il te plaîtEn mai, fait ce qu’il te plaît
Alors, en conclusion : j’ai lu et écouté, le Professeur Antoine Flahaut, et M. Jean-Dominique Michel.

Je pense que notre gouvernement à bien fait les choses dans l’état des connaissances qu’il avait, mais je pense aussi qu’il faudra aborder la suite avec une vision un peu différente.

Dimanche, c’était la fête des mères en Suisse et j’ai livré avec une amie, 35 bouquets entre samedi et dimanche. Pour une fois, le petit commerce, ou le commerce de proximité que sont les fleuristes ont bien, même très bien travaillé.