Il est, ce jeudi, 14h15, le sable brule mes pieds, je me dépêche de rentrer dans l’eau de l’océan Atlantique, je suis à Palmarin, pour 4 jours de repos.

Mais revenons un peu en arrière !

Quand il a été décidé que j’accompagne Anne-Lize, la situation sanitaire, n’était vraiment pas si compliquée, on pensait même aller vers le mieux.

Alors, partir dans les conditions sanitaires actuelles, peut préoccuper bien des personnes, j’en suis consciente.

Pour nous, ce voyage a été possible puisque nous ne sommes pas là pour du tourisme (même si je me prends quatre jours de repos) nous sommes là, pour du travail. Nous avons rempli tous les documents demandés, passé le test Covid, reçu les lettres d’invitations de nos partenaires sur place, reçu les autorisations de séjours et d’entrées des gouvernements Sénégalais et Camerounais.

Le voyage c’est très bien déroulé, nous avons dû présenter l’ensemble des documents plusieurs fois entre l’enregistrement, l’embarquement, l’escale et la rentrée au Sénégal.

Ici au Sénégal, le gouvernement a imposé à Dakar et à Thies, un couvre-feu de 21h00 à 05h00. Notre contact au Sénégal, le Professeur Seydou Niang, avec qui nous collaborons sur le projet The Drop depuis plusieurs années, est venu nous chercher à l’aéroport. Puisque notre avion est arrivé dans la tranche horaire interdite, nous lui avions transmis nos documents, afin qu’il puisse justifier la validité de son déplacement.

Le trajet de l’aéroport a Dakar, c’est fait sans croiser de personnes sur la route, dans les rues, sauf la police et l’armée pour les contrôles. Nous sommes bien arrivées dans la maison où nous avons passé les trois premières nuits.

Nous avons visité les installations où travail le professeur, nous avons rencontré diverses personnes impliquées dans ce projet. Nous avons aussi écouté un étudiant présenté son rapport de stage ou The Drop a été utilisé.

Anne-Lize va passer 4 jours de conférence avec UrbaMonde et moi, je suis descendue à Palmarin, pour 4 jours de repos, dans le campement de Victorine. Son campement donne directement sur l’océan. Seul petit inconvénient, il y aura peu de possibilité de wifi, donc peu de nouvelles.

Je serai de retour à Dakar, lundi 1er février dans l’après-midi.