Ce qui veut dire que nous avions pratiquement 300 kg de bagages. Tout c’est très bien passé pour le voyage, Air France a eu 1: 30 de retard au départ de Paris.
Notre arrivée à Ndjamena fut facilitée par les connaissances de Roger et Christine, nos partenaires sur place. Mais cela ne nous pas empêché de faire encore une fois, un test rapide.
Nous nous sommes rendus dans un centre de formation pour dormir quelques heures, puisque nous sommes repartis vendredi matin très tôt en direction de l’aéroport pour prendre un vol MAF pour descendre dans le sud, à Sarh, où nous sommes arrivés à 9: 00. Ce fut un très beau vol, de deux petites heures dans un avion de douze places.
À Sarh, nous avons été pris en charge par Djass et son équipe. Nous logeons aussi dans un centre de formation. Après avoir déposé nos affaires, pris un café, nous sommes allés visiter certaines écoles fessant partie du projet à Sarh. La visite des écoles reste un moment assez exceptionnel, nous sommes toujours très bien accueillis.
Voir autant d’élèves par classe, la simplicité des bâtiments, je ne peux que penser aux nombreux privilèges que nous avons en Suisse.
Le Tchad, où ce que nous visitons est magnifique, il fait chaud, mais c’est une chaleur sèche, ce qui est agréable et un peu plus facile à supporter. Tout est vert, la végétation est luxuriante et magnifique, les arbres sont immenses.
Départ à 6:30 samedi matin, nous allons dans le village de Djas, deux heures de pistes de terre, nous sommes secoués.
En arrivant proche de l’école, je constate que l’ensemble des élèves est là-dehors et nous attend, nous restons sans voix.
Djas s’arrête et nous demande de sortir du véhicule.
À ce moment, 900 élèves se mettent à marcher pour former un cerclé autour de nous tout en chantant.
Il est difficile de retransmettre par des mots ce moment, qui fut long, car il y a eu plusieurs chants, de la danse, des démonstrations de sport, mais que fut d’une intensité extraordinaire.
Nous étions juste émerveillés et nous avons profité d’un moment merveilleux.